Le corps, la simple chair
et peau dans laquelle nous habitons.
Plus que viande, le corps est peau : en elle s'inscrit son histoire. Peau façonnée du dehors et que la chair informe : ni enveloppe vide, ni frontière inerte.
Le corps, ce qu'il y a de plus universel en même temps que de plus
singulier, de plus familier et intime en même temps que de toujours étranger.
Le corps de l'autre : nu et opaque, expérience de ce qui reste, même dans le
plus intime, le plus nu, le plus su croit-on, inépuisable, insaisissable,
inappropriable.
Le corps qui dans sa vulnérabilité et sa force est la figure oxymorique des ambivalences partagées,
celle du désir, celle des sexes.